Souvent pour s'amuser les chevaux d'attelage
Prennent d'autres chevaux, rétifs et solitaires
Dont les sombres rayures strient le paysage
Dont le souffle indocile encrasse l'atmosphère
À peine les ont-ils enclos dans leur prairie Que ces équidés fous, inventifs et fougueux
Laissent piteusement leur affable euphorie S'envoler par-delà la couronne des cieux
Cet équidé captif, comme il est malhabile Lui autrefois si vif, qu'il est devenu morne
On le pousse, on le brusque, il demeure immobile
Assommé par trop d'us, de jalons et de bornes
L'albatros, à l'instar de cet être zébré
N'entre dans aucun moule et n'a pas d'uniforme
Animal indocile, épris de liberté
Il n'est plus vraiment lui dès lors qu'il suit des normes
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